Macro-indicateurs du transitoire par la Métropole de Lyon

La Métropole de Lyon fait figure de collectivité pilote en matière d’occupations transitoires depuis 2019.  La multiplication des projets transitoires au sein son propre patrimoine bâti, le déploiement de démarches d’activation sur les  espaces publics dans le cadre de projet de (ré)aménagement, et l’accompagnement de ses partenaires  (aménageurs, bailleurs sociaux, autres grands propriétaires fonciers) dans la mise à disposition de leurs patrimoines en témoignent. 

Via les projets mis en oeuvre, la Métropole de Lyon s’attache à faire de l’urbanisme transitoire un levier pour répondre aux objectifs des politiques publiques métropolitaines en matière d’ESS, d’économie circulaire, d’hébergement, de culture et de cadre de vie. L’objectif est également de changer la façon de faire du projet urbain, en se laissant le temps du prototypage, du test et de l’adaptation du projet pérenne. 

L’urbanisme transitoire est donc bien devenu un mode de faire répandu parmi les acteurs de la ville dans la Métropole en moins de 4 ans, et il s’agit désormais d’une véritable démarche d’action publique, outillée et efficace. 

La Métropole de Lyon souhaite désormais rapporter et objectiver les résultats et les impacts de ces occupations transitoires : dans quelle mesure l’occupation transitoire joue le rôle d’incubateur de projets solidaires ? Combien de personnes sont hébergées ? Quel est le nombre et le public des évènements culturels organisés ? Quelles sont les outils de gouvernance testés dans le cadre de ces occupations ?…

C’est à cette fin que Le Sens de la Ville intervient :

• en formalisant une grille de critères et d’indicateurs ad hoc, grâce à une série d’entretiens et d’ateliers collaboratifs avec les services de la métropole, Plateau urbain et Intermède
• en construisant une méthode et un outil de récolte des données nécessaires au renseignement des indicateurs
• en renseignant in fine les indicateurs